Agriculture durable et recherche
la recherche dans le domaine agricole
Post doctorat sur l’anthracnose et un doctorat sur les pourritures pédonculaires
Engagement
Depuis 2015
Partenaire
Université Félix Houphouët-Boigny
Pays concerné
Côte d'Ivoire
Montant du financement 2022
14 679 €
Contexte
Fin 2015, la Fondation Louis Omer-Decugis et l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) Biosciences de l’Université Félix Houphouët-Boigny ont signé un accord sectoriel de coopération portant sur un programme de thèses dans le domaine de l’agriculture durable œuvrant notamment au soutien des petits producteurs et des populations locales. Une première thèse a ainsi été engagée sur le thème des maladies fongiques de la mangue en zone sahélienne avec pour enjeu à long terme d’apporter des connaissances sur les problèmes de gestion des bio agresseurs auxquels sont confrontés les petits producteurs et ainsi œuvrer à leur développement.
En 2019, la Fondation Louis Omer-Decugis a renouvelé son engagement auprès du Centre d’Excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny (CEA-CCBAD-UFHB) et a signé un nouvel accord de coopération portant sur le développement de deux projets dans le domaine de la recherche agricole liée au manguier : un post doctorat sur l’anthracnose et un nouveau doctorat sur les pourritures pédonculaires (« stem end rot »). Le post-doc s’inscrivant dans la continuité du projet de thèse accompagné depuis 2015.
Etat d’avancement du projet de doctorat sur le dessèchement et la pourriture pédonculaire de la mangue en Côte d’Ivoire
Jusqu’en 2021, le projet de doctorat de Yéo Souleymane s’était attaché à réaliser des missions d’échantillonnage dans les vergers de mangue des grandes zones de production de Côte d’Ivoire. Des travaux qui avaient permis d’isoler et de caractériser morphologiquement les champignons associés aux symptômes de dessèchement et de pourriture pédonculaire. Des tests d’inhibition avaient également été réalisés sur les pathogènes identifiés, notamment le Lasiodiplodia sp (majoritaire).
A la suite de ces activités, il restait à effectuer l’identification moléculaire et l’étude de la diversité génétique des souches réalisées sur les espèces de Lasiodiplodia sp. Un travail que Yéo Souleymane a pu débuter, fin 2022, après s’être rendu pour une durée de 6 mois à Montpellier (France) dans le cadre de la collaboration obtenue avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
Actions conduites
en 2022
Yéo Souleymane rejoint l’Université de Montpellier
A l’automne 2022, Yéo Souleymane a rejoint l’Université de Montpellier pour effectuer des analyses moléculaires sur les souches isolées (500 échantillons de souches de Lasiodiplodia sp) prélevées en Côte d’Ivoire depuis 2019.
2. Formation pour yeo souleymane
Yéo Souleymane, a bénéficié pendant l’année universitaire 2020-2021 de formations particulièrement utiles à son domaine de recherche (logiciel statistique R, SIG (QGIS), télédétection…) et à la préparation de sa thèse dont la soutenance a été fixée en septembre 2023 – sa soutenance ayant été décalée d’un an en raison de la fermeture de l’UFHB pendant un an à cause de la pandémie de Covid-19. Ayant terminé la phase exploratoire, préalable indispensable à ses travaux de recherche, Yéo a débuté dès les premiers mois de l’année 2021 une phase terrain de prélèvements sur les parties végétatives des manguiers – dans 5 vergers de chaque zone de production – qui a ensuite été complétée par une seconde phase de prélèvements au cours de la période de récolte. « L’état d’avancement de ses travaux de même que ses résultats actuels sont très prometteurs », s’est réjoui Jean-Yves Rey.
Nos mangues d'Afrique de l'Ouest
Mangue d’afrique de l’ouest Dibra
Le Groupe possède des liens étroits avec l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour ses mangues en provenance des quatre pays cibles : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.
L’activité de production et d’exportation de mangues d’Afrique de l’Ouest a été créée il y a plus de 30 ans par la SIIM en Côte d’Ivoire puis s’est ensuite étendue au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal. Une filière panafricaine professionnalisée et très investie en faveur d’un développement durable et équilibré pour tous.
Bénéficiant de conditions géographiques particulièrement bien adaptées à la culture de la mangue – le manguier est d’ailleurs l’un des arbres fruitiers les plus répandus en Afrique de l’Ouest où il est apparu au cours du XIXème siècle – la filière répond aux standards de production les plus rigoureux et les plus respectueux d’un point de vue social et environnemental.
En Afrique de l’Ouest, la mangue est un produit phare ; selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) « la filière en Côte d’Ivoire fait vivre une communauté rurale de 100 000 individus ».